Un livre bouleversant, criant de vérité, adapté aux jeunes lecteurs mis en lumière par les mots de Enel Tismaé et les illustrations de Malice Zambaux.
A lire absolument !
Il y a quelques mois, ma petite Sophie a eu quelques soucis à l’école. De gros soucis … Toujours avec les mêmes personnes, chaque jour, un nouveau grief, un nouveau bleu au cœur. Nous avons vu notre Miss changer, se renfermer, moins s’alimenter. Elle faisait des cauchemars (toutes les nuits). Un sommeil agité avec des mots chuchotés puis criés.J’avais le sentiment que ma petite fille était tombée dans une spirale infernale. J’essayais de lui tendre la main, de la faire parler. Cela n’a pas été chose facile. Oh que non.A l’époque, quand j’ai compris qu’elle était harcelée à l’école, j’ai cherché des pistes de lecture pour l’aider, la rassurer, l’apaiser. J’aurais aimé que ce livre tombe entre nos mains …Ce livre est juste LE livre adapté pour les plus jeunes qui malheureusement sont confrontés ou ont été confrontés à cette situation.On aime :– les différentes situations évoquées qui présentent les faits au jeune lecteur en lui faisant comprendre qu’il y a plusieurs cas de harcèlement– le style d’écriture qui rappelle une écriture au stylo sur les bancs de l’école– les rimes et les illustrations aux couleurs tendres qui apportent un peu de douceur au récit et de réconfort au lecteur– les croquis bonus– les maux d’enfants décrits avec leurs mots livrés par deux élèves Zoé et Léa âgées de 10 ans– la documentation autour du harcèlement scolaire (qu’est-ce que c’est ?/comment se faire aider ?).Je ne pouvais pas terminer cette chronique réalisée à quatre mains sans laisser le mot de la fin à Sophie.Cette petite fille qui un jour a été harcelée, qui a dit STOP et qui aujourd’hui s’est relevée. Suite à la lecture, elle a ressenti le besoin de se livrer :Sophie, 7 ans 1/2“J’ai été victime de harcèlement scolaire car on se moquait de moi. On me disait que j’étais grosse, moche, bête. Ça me faisait mal dans mon cœur et je pleurais. Au début, j’ai caché les choses pour ne pas inquiéter mes parents. Mais, il s’en sont rendus compte car ils me voyaient pleurer à la sortie de l’école. Je leur ai expliqué. Ils m’ont défendu et en leur parlant, j’ai pris confiance en moi. J’ai appris à me défendre des bêtises des autres”.
Lien vers la chronique : https://descontesapetitspas.wordpress.com/2016/04/29/on-ma-dit-le-harcelement-scolaire-en-question/
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